VEF Blog

Titre du blog : La Publicité: un moyen de consommation
Auteur : tpepub
Date de création : 10-03-2009
 
posté le 29-03-2009 à 21:38:46

Comportements mantaux des consommateurs

b) Comportements mentaux des consommateurs

 

 

        Si la publicité était sans influence, elle aurait disparu depuis fort longtemps. Mais cela ne signifie pas que toute publicité influencera notre comportement. Il faut que le message « nous parle », que nous y soyons sensibles. Cela dépend de notre propre état mental (de plus ou moins grande disponibilité ou réceptivité). Cela dépend également de la qualité du message publicitaire. Une publicité, comme toute autre expérience vécue (un spectacle, une conversation téléphonique, une brève rencontre) peut donc laisser des traces dans notre mémoire et modifier les représentations que l’on a d’un produit ou d’une marque. Comme notre comportement dépend des représentations internes que nous avons construites, il est vrai qu’une publicité peut influencer notre comportement, mais pas davantage que toute autre chose que nous percevons.

 

        Cependant, il y a un problème à l'influence mental des publicités, elle encourage aussi les défaillances psychologiques alimentaires. En effet, il y avait longtemps déjà que les publicités de nourriture exploitaient l’obsession du poids en insistant sur les termes "faible en gras", "faible en calories" ou "sans sucre". Cependant, on retrouve de plus en plus de publicités qui, en outre, valorisent des comportements qui rappellent ceux des personnes souffrant de troubles alimentaires, en particulier l’anorexie. D’ailleurs, la totalité de ces publicités mettent en scène des femmes.

 

"Mannequin Anorexique"

 

Voici l'image du mannequin du 21ème siècle, c'est-à-dire un mannequin d'une taille extrêmement mince et d'un corps où les os se voyent plus que la peau. Ce sont des mannequins comme cela qui nous sont présentés lors de défilé ou dans des magazines qui influencent les jeunes filles à devenir comme elles. Certaines jeunes filles vont jusqu'à repousser les limites de la nature en ne se nourrissant plus et d'autres sucombent même de cette maladie.

 

 

 

 

 

        Il y a de plus en plus de publicités ou on parle de l’aliment uniquement en terme de calories, de gras, de sucre, de vitamines ou d’éléments minéraux, comme les publicités de yogourt aux pré (ou pro) biotiques ou encore aux Oméga-3. On ne mange plus pour se nourrir, encore moins par plaisir, mais pour maigrir, devenir plus intelligent, vivre vieux ou améliorer sa régularité... On parle de l’aliment comme d’un médicament. Encore heureux quand on mentionne le goût ! Les publicités de malbouffe sont pratiquement les seules à mettre l’accent sur le plaisir de manger, sur les saveurs, sur le côté convivial. Pas surprenant que tant de jeunes boudent la nourriture saine ! Manger sainement est perçu comme une corvée triste à mourir et non comme un plaisir !

 

     

 "Special K"

 

       
       
        En effet, comme on peut le voir dans cette publicité qui touche toutes les femmes. La recherche du physique parfait pour les femmes devient une obsession lors de l'apparition de ces publicités. Elles mettent en scène des femmes sans rondeurs, même sans formes qui induisent un rapport malsain à la nourriture et contribuent à augmenter les troubles alimentaires, qui frappent d’ailleurs de plus en plus jeune.
       
        On constate une autre forme de trouble alimentaire, l'obésité.
En quelques années, l'obésité infantile est devenue un véritable problème de santé publique dans la plupart des pays industrialisés. L'obésité connaît en France une croissance extrêmement importante, ces dernières années, de 8 à 11% chez les adultes et de 2 à 4% chez les enfants. En France, près d'un enfant sur six est obèse aujourd'hui, soit trois à quatre fois plus que dans les années 70. Or, on sait que l'obésité persiste à l'âge adulte chez 80 % des enfants de plus de 10 ans atteints et qu'elle augmente, entre autres, le risque de maladies cardio-vasculaires. Face à cette situation préoccupante, les pouvoirs publics ont lancé dès 2001 le Programme national nutrition santé (PNNS) qui s'est fixé notamment pour objectif de diminuer de 20 % la prévalence du surpoids et de l'obésité chez les adultes et d'interrompre la croissance de la prévalence du surpoids et de l'obésité chez les enfants.
C'est pourquoi nous voyons sur nos écrans le slogan "Mangez cinq fruits et légumes par jour". Mais c'est à ce demander s'il sert à quelque chose.
"Pub McDo"
        En diffusant ces publicités à l'heure où les enfants passent la majeur partie de leur temps devant la télévision, les publicitaires accentut leur désirs de manger "Mcdo" car tout le monde sait que les enfants adorent les frites et les steacks et "l'impact de la marque est très fort même chez les enfants qui n'ont que trois à cinq ans". Cependant, ce que les enfants ne savent pas par leur ignorance et leur inconscience c'es l'effet qu'à l'abus de cette nourriture sur leur santé.
"Enfant obèse mangeant McDo"

       
        En effet, on sait que le menu fétiche des enfants est le menu "Happy Meal" qui comprend un hamburger, une petite frite, une petite boisson et un dessert. En calculant l'apport énergétique du repas, il atteint 3906,88 KJ et l'apport en graisse (lipide) est beaucoup trop important par rapport à l'apport en glucide et protide, ce qui signifie que pour que le surplus soit éliminer, il faudra à l'enfant de 1h20 à 8h de sport. En abusant de ces repas et en n'éliminant pas l'apport en graisse, celle-ci sne sera pas utilisé comme énergie mais stocké en graisse. Cette photo est la réalité des faits et la publicité de ces restaurations rapides ne fait qu'empirer le phénomène.